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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Nicolas Sarkozy, une main faible dans un gant de fer

15/11/2010 18:23

Nicolas Sarkozy, une main faible dans un gant de fer


Dans la mythologie élyséenne, le président de la République serait un grand réformateur qui aurait le courage de prendre les décisions que personne d’autres n’oserait assumer. Mais cette présentation ne résiste pas à une analyse un peu détaillée de son bilan.
Un mauvais bilan
Celui qui a été l’emblématique ministre de l’intérieur des années 2000 devrait rougir de son bilan sur les questions de sécurité. En effet, depuis huit ans, les violences aux personnes n’ont cessé de progresser, malgré les innombrables lois votées et les déclarations du gouvernement. Le « président du pouvoir d’achat » évite désormais soigneusement de parler de ce sujet. Sur l’économie, les résultats du gouvernement sont désastreux.
Si le gouvernement a pu fanfaronner quelques trimestres où la croissance était plus forte que celle de la zone euro, ce n’est pas le cas depuis six mois. Près de cinq millions de Français sont privés d’emplois. Le financement de notre système de retraites n’est absolument pas assuré par la réforme actuelle (les comptes ne seraient qu’à l’équilibre en 2018, et encore, avec des hypothèses bien optimistes) et notre déficit budgétaire sera le plus fort de la zone euro l’an prochain.
Une main faible
Nicolas Sarkozy aimerait être vu comme un homme courageux capable de prendre des décisions difficiles. Dans la réalité, il parle beaucoup, quitte à froisser beaucoup de monde, mais cède très souvent (à part sur la réforme des retraites). Sur les régimes spéciaux, il a énormément cédé, comme sur le traité de Lisbonne, qui de « mini traité limité aux questions institutionnelles tenant compte du ‘non’ », s’est transformé en TCE bis alors qu’il était en position de force pour obtenir ce qu’il voulait.
L’épisode du remaniement le montre bien d’ailleurs. Alors que tous les présidents précédents avaient nommé un premier ministre inattendu (Pompidou et Couve de Murville pour le Général, Barre pour VGE, Fabius et Cresson pour Mitterrand, DDV pour Chirac), Nicolas Sarkozy cède finalement à l’opinion public et celle de sa majorité. Il a mis beaucoup trop de temps à sanctionner Rama Yade malgré ses innombrables dérapages. Le sens de la décision ne semble pas son fort.
Un gant de fer
Le pire est que cette incapacité à prendre des décisions fortes, qui se retrouve dans la superficialité de la plupart des réformes, tranche avec un style qui, au contraire, est aussi tranchant qu’il ne l’est pas sur le fond. Pour Nicolas Sarkozy, le clivage se fait plus sur la forme que sur le fond, d’où l’improbable et navrant débat sur l’identité nationale, dont on se demande toujours pourquoi il a eu lieu, quels en étaient les objectifs et ce qui a bien pu en sortir, à part beaucoup de polémiques souvent stériles.
Nouvel exemple avec le G20 de la semaine dernière. Etant donné que la France prend la présidence de cette institution, on aurait pu s’attendre à ce que le président de la République prenne le soin d’assurer une bonne succession avec la Corée. Las, il est arrivé le dernier à Séoul et est reparti le premier, contrairement à tous les usages diplomatiques. La présidence du G20 est pour lui davantage un nouvel hochet qui flatte son ego qu’un moyen de chercher à faire concrètement quelque chose.
Cette présidence arrive à cumuler un activisme de façade qui irrite les Français et nos partenaires étrangers du fait de la forme tout en étant incapable de concevoir des réformes de fond sur la plupart des sujets (éducation, emploi, délocalisations, pouvoir d’achat, sécurité…). Vivement 2012 !
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/ 
 





NDA invité de la matinale

15/11/2010 18:08

NDA invité de la matinale


http://www.dailymotion.com/video/xflqwi_nda-invite-de-la-matinale_news




Invitation au Congrès DLR du 21 novembre 2010

15/11/2010 18:05

Invitation au Congrès DLR du 21 novembre 2010


http://www.dailymotion.com/video/xfl1ao_invitation-au-congres-dlr-du-21-novembre-2010_news




Le petit remaniement d’un petit président

15/11/2010 08:57

Le petit remaniement d’un petit président


Après cinq mois d’un feuilleton interminable, Nicolas Sarkozy a enfin annoncé le remaniement du gouvernement. Cinq mois de perdus de plus pour un remaniement a minima qui ne changera rien et aura encore démontré toute la petitesse du président.

Un scénario ridicule

On pouvait s’attendre au maintien de François Fillon, comme je l’avais indiqué il y a tout juste un mois, car les autres hypothèses avaient chacune de grandes limites. Alors, pour donner une impression de surprise au renouvellement du Premier Ministre, le président a eu recours à tout un tas d’artifices qui semblent assez dérisoires aujourd’hui. Il a laissé fuiter une liste de successeurs potentiels dont la majeure partie n’étaient pas crédibles (Michèle Alliot-Marie, Bruno Le Marie ou François Baroin).
Dans la dernière ligne droite,  nous avons eu droit à l’hypothèse Jean-Louis Borloo, annoncé à 99% sûr à Matignon. Il apparaît aujourd’hui pour ce qu’il était : un leurre destiné à entretenir le suspens, un moyen scénaristique d’entretenir l’intérêt de ce mauvais feuilleton. Pire, pour essayer de surprendre, la seule nouveauté qu’a trouvé l’Elysée a été d’effectuer la transition un week-end (une première) et de laisser la France quelques heures sans premier ministre.
Comment ne pas trouver navrant de voir le remaniement réduit à de telles mesquineries ? Alors que la tradition veut qu’un premier ministre reconduit soit renommé immédiatement, les quelques heures de latence, destinées à bien montrer qui est le chef, illustrent une nouvelle fois le côté bêtement enfantin de celui qui n’est décidemment qu’un petit président. Pire, comment imaginer que cela n’a pas affecté le travail du gouvernement pendant ces cinq derniers mois ?

Un petit remaniement

La composition du gouvernement est finalement tout sauf révolutionnaire. Beaucoup de ministres restent en place (Brice Hortefeux, Christine Lagarde, François Baroin, Luc Châtel, Bruno Le Maire, Valérie Pécresse). Les principaux nouveaux arrivants étaient annoncés de longue date. Le fait que ce soit des revenants, Alain Juppé et Xavier Bertrand, montre le caractère limité de ce remaniement. Le maire de Bordeaux est le principal poids lourd venu renforcer l’équipe en place.
Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé est exfiltré après un travail peu convaincant à la tête de l’UMP pour être remplacé par un Jean-François Copé qui a réussi à obtenir la tête du parti présidentiel, le poste idéal pour préparer 2017… il est difficile de ne pas voir dans la majorité des nouveaux arrivants un souci cosmétique de représentation des femmes, des minorités visibles ou du centre.
Les départs ne surprendront personne non plus. L’ouverture n’est plus. Après Martin Hirsch et Alain Joyandet, Fadela Amara et Bernard Kouchner, très contestés, quittent le navire gouvernemental. Ne subsiste plus qu’Eric Besson. Le sacrifice d’Eric Woerth montre que Nicolas Sarkozy peut céder à la pression extérieure. Le départ de Jean-Louis Borloo est assez logique : après avoir espéré Matignon, il lui était sans doute difficile de rester seulement ministre.
Au final, jamais nous n’aurons autant parlé pendant aussi longtemps d’un aussi petit remaniement. Non seulement le nom des ministres n’a guère d’importance dans cette présidence, mais en plus, les changements sont limités. Beaucoup de bruit pour rien.

Laurent Pinsolle






Europe : le danger supranational

13/11/2010 14:39

Europe : le danger supranational


En réaction aux deux guerres mondiales, en Europe, une méfiance s’est installée à l’égard des nations, accusées d’être responsables de ces carnages, donnant du grain à moudre aux partisans d’une Europe supranationale. Et si, au contraire, le danger était dans cette vision de l’Europe ?

L’Europe, ce n’est pas la paix

C’est  encore la tarte à la crème que l’on nous sert à toutes les occasions pour essayer de disqualifier les critiques de la construction européenne. Il faut dire que la chronologie aide mais ce n’est pas parce que le continent européen n’a presque plus connu de guerres depuis 1945 que la construction européenne y est pour quelque chose. Les leçons du passé, la guerre froide, l’arme atomique et le redécoupage du continent y sont sans doute pour beaucoup plus que la CEE ou l’UE.

En effet, en quoi la CEE ou l’UE auraient contribué à l’absence de conflit entre la France et l’Allemagne par exemple ? Comment croire que sans le traité de Rome ou celui de Maastricht, les pays européens se seraient fait la guerre ? Ces arguments sont absolument ridicules. Ce sont surtout les leçons de l’histoire qui ont permis d’éviter de reproduire les horreurs passées.

Tout cela est basé sur un raccourci historique malheureusement très populaire selon lequel les nations seraient responsables des guerres alors qu’elles n’en ont été que les véhicules, du fait qu’elles sont le moyen d’action des hommes depuis des siècles. Toute organisation humaine porte en elle les qualités et les défauts de l’homme et si l’échelon européen devenait le nouveau standard, il ne serait pas moins guerrier que l’échelon national, car il est humain, comme les nations.

L’Europe, un horizon indépassable ?

Le problème est que du fait de ces croyances, l’Europe se construit littéralement contre les nations, avec le clair objectif de leur imposer sa volonté, les ravalant au rang de régions. Le projet européen cherche clairement à imposer une autorité supérieure à celle des nations et une nouvelle étape vient d’être franchie récemment avec la mise sous tutelle des budgets nationaux. La souveraineté nationale continue à être détricotée méticuleusement.

Les fédéralistes affirment que l’échelon européen est plus à même de résoudre les problèmes actuels et qu’il n’est plus possible d’agir à l’échelle nationale. C’est faux : il est parfaitement possible de mener des politiques parfaitement indépendantes et contraires à la pensée unique, comme le montrent des pays de taille moyenne comme la Corée qui ferme son marché automobile à la Chine ou au Japon ou la Malaisie, qui restreint les mouvements de capitaux.

Leur autre argument est de dire qu’ils défendraient un intérêt général européen. On peut en douter. Tout d’abord, comment ne pas constater que l’agenda suivi par les institutions européennes ne profite qu’à une toute petite minorité, les plus riches et les grandes multinationales, qui sont les seuls à profiter du peu de croissance qu’il nous reste. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un complot, mais plus des conséquences d’une vie hors-sol, profondément coupée des réalités, y compris démocratiques.

L’Europe, régression démocratique

Cet affaiblissement des nations pose d’innombrables problèmes. Tout d’abord, il disqualifie les politiques, qui ne semblent plus avoir de prises sur le cours des choses. Il s’agit d’un mécanisme assez pervers qui a tendance à s’auto-entraîner. En effet, du fait du manque de prise supposée des politiques (alors qu’il ne s’agit que d’un renoncement dogmatique à utiliser leur pouvoir), davantage de compétences sont transférées à l’échelon européen, renforçant à nouveau l’impuissance des Etats-nations.

Le problème est renforcé par le fait que les organismes exerçant le pouvoir à l’échelon européen (Commission Européenne, BCE) sont le plus souvent des institutions technocratiques et anti-démocratiques (il faut dire qu’il est totalement impossible de créer un débat démocratique à l’échelle européenne, du fait des différences de langue et de culture). Pire, une partie des élites européennes, méfiantes à l’égard du peuple, n’est pas mécontente de protéger du processus démocratique certaines décisions.

Se dessine alors une organisation qui aliène les citoyens des pays de l’Union dans le sens où, loin de leur donner une plus grande influence sur le cours des choses, elle leur retire progressivement leur capacité d’agir sur leur destin. En effet, l’Europe d’aujourd’hui soustrait de nombreuses politiques des choix démocratiques en les gravant dans le marbre des traités ou en les confiant à des organisations administratives indépendantes. Le projet européen actuel est profondément anti-démocratique.

Les partisans de l’Europe actuelle rétorqueront que le moyen d’agir des peuples sur leur destin a juste changé d’endroit, que c’est l’Europe au lieu de la nation. Mais cela est faux. Les politiques suivies sont « protégées » de la démocratie puisqu’elles sont inscrites dans des traités, la majorité du Parlement n’a pas changé depuis 1979 et les organismes indépendants règnent en maître. L’Europe serait démocratique s’il y avait des alternances, une véritable responsabilité et une possibilité de changer de politique…

L’Europe, un danger pour les européens

Le problème est que cette aliénation de la capacité des peuples à agir sur leur destin est très dangereuse pour l’avenir du continent. Car on ne peut pas longtemps priver les peuples de leur souveraineté sans qu’ils réagissent. On peut voir dans cette aliénation les raisons des conflits internes qui ont secoué l’ancienne Yougoslavie et l’ancienne URSS. Loin d’assurer la paix, cette construction européenne est sans doute le meilleur moyen de ranimer les esprits guerriers en Europe.

Car comment interpréter les réactions ultra-agressives de la presse Allemande à l’égard de la Grèce ce printemps ? Bien sûr, le gouvernement grec avait trafiqué ses comptes, mais le moins que l’on puisse dire est que l’unification politique du continent ne semble pas renforcer la fraternité entre les peuples, loin de là. Et que dire de cet acronyme, PIIGS (Portugal, Ireland, Italy, Greece, Spain) qui qualifie les pays de la périphérie de l’Europe ? Les tensions augmentent au lieu de se réduire.

J’ai toujours cru que c’est l’unification inconsidérée de l’Europe qui portait en elle le risque d’un retour à des conflits armés au sein du continent. Le premier risque serait celui d’une guerre civile, d’un peuple qui finirait par se lever contre l’oppression d’un pouvoir central, comme dans l’ex-Yougoslavie ou l’ex URSS. L’autre risque serait un affrontement communautaire

Le projet européen pourrait être un beau projet. Mais à date, il s’est transformé en un monstre bureaucratique, centralisateur et antidémocratique qui aliène les peuples qui le composent tout en se montrant incapable d’en défendre les intérêts. Il est grand temps d’en changer !

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/ 






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